Notre mission
Fondée en 1977, l’UNEQ est un syndicat professionnel qui œuvre depuis plus de 45 ans à la défense des droits socioéconomiques des artistes de la littérature, ainsi qu’à la valorisation de la littérature québécoise au Québec, au Canada et à l’étranger. Elle regroupe aujourd’hui près de 1800 membres représentant toutes les pratiques littéraires.
En tant que syndicat professionnel, l’UNEQ est de tous les combats pour améliorer les conditions socioéconomiques des artistes de la littérature : représentations auprès des instances gouvernementales ou au sein de tables de concertation du milieu du livre et culturel, interventions politiques et publiques, dépôt de mémoires, entrevues médiatiques, campagnes de sensibilisation, etc.
Elle propose également à ses membres un accompagnement tout au long de leur carrière professionnelle, sur le plan juridique et fiscale notamment, mais aussi à travers de la formation continue.
Et parce que l’amélioration des conditions socio-économiques des artistes de la littérature d’ici repose aussi sur une meilleure connaissance de celle-ci, l’UNEQ œuvre activement à la promotion de la littérature québécoise à travers un certains nombre de programmes et d’événements sur l’ensemble du territoire.
L’UNEQ en quelques dates et événements clés
Affiliation de l’UNEQ à la CSN et à la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC – CSN)
Adoption de la nouvelle loi sur le statut de l’artiste : l’UNEQ est désormais en mesure des négocier des ententes collectives avec les maisons d’édition et les diffuseurs.
Création de la bourse d’écriture Jean-Marie-Poupart.
Première édition de la Nuit de la lecture.
Création de la bourse d’écriture Charles-Gagnon.
Création de la Fondation Lire pour réussir.
Création de la Ligue d’improvisation littéraire.
La décision de l’Université Laval de se doter de sa propre politique en matière de droit d’auteur est l’exemple le plus flagrant de l’iniquité provoquée par les modifications à la Loi sur le droit d’auteur en 2012. L’UNEQ soutient le recours collectif déposé par Copibec contre l’Université Laval, en février 2017, sollicitant l’appui de ses membres à des moments stratégiques.
Un réseau de clubs du premier roman mis sur pied depuis 2013 avec le Festival du premier roman de Chambéry (France) devient Les Rendez-vous du premier roman, qui réalisent la première sélection de titres québécois (publiés entre le 1er novembre 2016 et le 31 juillet 2017).
La trousse de formation en ligne L’auteur, un agent autonome devient une plateforme interactive, L’auteur autonome, avec des contenus enrichis.
Faillite de l’éditeur La courte échelle : l’UNEQ offre un soutien juridique aux auteurs touchés et fait pression auprès des pouvoirs publics pour obtenir que les redevances dues soient intégralement payées.
La campagne Sauvons les livres, à laquelle l’UNEQ participe activement, conduit le gouvernement québécois à s’engager à réglementer le prix du livre.
Création de la bourse d’écriture Jean-Pierre-Guay – Caisse Desjardins de la Culture.
Obtention, du ministère du Revenu, de l’assurance d’une interprétation plus large de la Loi sur le statut de l’artiste S-32.01, permettant ainsi de reconnaître l’exemption fiscale pour droit d’auteur aux écrivains professionnels œuvrant dans un domaine autre que littéraire.
Création d’un service d’accompagnement fiscal pour l’ensemble des écrivains, membres et non-membres de l’UNEQ.
Inauguration de L’ÎLE, centre de documentation en ligne sur la littérature québécoise, en collaboration avec le CRILCQ (Université de Montréal et Université Laval) et l’Association internationale des études québécoises.
Création de la Société québécoise de gestion collective des droits de reproduction (Copibec), de concert avec l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).
Création et mise en place du Fonds d’investissement de la Culture et des Communications (FICC), avec l’Union des artistes et la Guilde des musiciens.
Règlement à l’amiable, au nom de 70 écrivains, entre l’UNEQ et Sogides relativement au pilonnage de plusieurs milliers de livres.
L’UNEQ a aussi été accréditée en 1996 par le Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs pour négocier, de façon exclusive, avec les producteurs relevant de la compétence fédérale, afin de conclure des accords-cadres qui définissent les conditions d’embauche des travailleurs professionnels autonomes du secteur littéraire.
Création d’un Comité permanent des régions (aujourd’hui le Comité des régions).
Création du Festival de la littérature (aujourd’hui le Festival international de la littérature – FIL), géré et administré par l’UNEQ pendant dix ans.
Le 23 octobre, ouverture officielle de la Maison des écrivains au 3492, avenue Laval, à Montréal.
Reconnaissance de l’UNEQ comme l’association la plus représentative des artistes du domaine de la littérature, en vertu de la Loi sur le statut professionnel des artistes en arts visuels, des métiers d’art et de la littérature et sur leurs contrats avec les diffuseurs (L.R.Q., chapitre S-32.01).
Premier paiement aux auteurs de la Commission du Droit de prêt public.
Signature de la première convention concernant la reprographie dans les établissements d’enseignement d’ordre collégial.
Mise sur pied d’un service de première consultation juridique.
Création du Fonds de secours Yves-Thériault.
Création d’un service-conseil pour aider les écrivains à mieux négocier leurs contrats d’édition.
Fondation de l’Union des écrivains québécois par une cinquantaine d’écrivains réunis autour de Jacques Godbout, le 21 mars 1977.
