C’est avec soulagement que j’ai appris la bonne nouvelle : la Cour suprême du Canada a refusé d’entendre la demande d’appel du Procureur général du Québec dans l’affaire Hansel et Gretel.
Affaire Hansel et Gretel
La presse a dévoilé l’acquittement de l’écrivain Yvan Godbout, accusé avec son éditeur de production de pornographie juvénile dans son roman Hansel et Gretel. Ce jugement tant attendu, accueilli avec soulagement par l’UNEQ et les écrivaines et les écrivains qu’elle représente, est un moment important pour le milieu littéraire et pour toute notre société.
C’est avec consternation que l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) a lu et entendu à plusieurs reprises des rapprochements entre l’affaire Gabriel Matzneff, qui secoue le monde littéraire français, et l’affaire Hansel et Gretel qui menace l’écrivain québécois Yvan Godbout de 14 années de prison. L’UNEQ appelle toute personne amenée à commenter ces actualités à faire preuve de discernement. Toute comparaison est insultante pour Yvan Godbout, les écrivains et la littérature.
L’UNEQ est très préoccupée par la poursuite criminelle à l’encontre de l’écrivain Yvan Godbout et de son éditeur pour un passage du roman Hansel et Gretel (Éditions AdA, 2017).
À la suite de l’arrestation de l’écrivain Yvan Godbout et du directeur des Éditions AdA, Nycolas Doucet, accusés de production et de distribution de pornographie juvénile pour un passage du roman Hansel et Gretel (2017), l’UNEQ a été sollicitée par des médias.