L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) tient à féliciter Pascale St-Onge pour sa nomination à la tête du ministère du Patrimoine canadien. Elle salue également le travail accompli par son prédécesseur Pablo Rodriguez et lui souhaite beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions. L’UNEQ espère grandement que ce remaniement ministériel permettra de relancer les travaux sur la révision de la Loi sur le droit d’auteur et de corriger l’iniquité qui nuit gravement à l’industrie canadienne et québécoise du livre depuis plus de 10 ans.
Grands dossiers
La citation apocryphe attribuée à Voltaire : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose » illustre à merveille l’utilité du mensonge pour obtenir des gains, servir ses intérêts ou nier la réalité lorsqu’elle ne fait pas notre affaire. Sous l’ère « trumpienne », le mensonge a même pris du galon pour devenir un « fait alternatif ».
Avec le développement exponentiel des réseaux sociaux, même les mensonges les plus grossiers, répétés à satiété, finissent par avoir des allures de vérité, en dépit des faits. Nous en sommes les tristes témoins chaque jour dans de nombreux dossiers politiques.
Pourquoi cette entrée en matière sur le mensonge ? Pour une raison simple : depuis plusieurs mois, énormément d’informations erronées ont circulé et circulent encore sur les réseaux sociaux au sujet de l’UNEQ, créant, par conséquent, un contexte défavorable au débat et aux échanges.
Le mardi 18 avril 2023, le Ministère de la Culture et des Communications a annoncé en conférence de presse une aide de 3 M$ à la clinique juridique Juripop pour bonifier […]
Chères écrivaines, chers écrivains et artistes de la littérature,
Voilà près de six ans que je préside notre Union. C’est un honneur et un privilège que d’en être à mon troisième mandat et d’avoir été élue, puis désignée par mes pairs du conseil d’administration, pour piloter le seul syndicat d’artistes du domaine de la littérature au Québec. Et, comme tout honneur, celui-ci s’accompagne de grandes responsabilités : vous représenter, faire valoir vos droits et vos intérêts socioéconomiques, agir avec détermination dans le présent, avoir une vision de l’avenir, assurer la santé financière de notre Union, tout en vous tenant informé·e·s de tous ces enjeux aussi souvent et aussi clairement que possible.
C’est sans doute sur ce dernier point, l’information, qu’il me faut admettre que nos objectifs n’ont pas été atteints ces derniers mois.
Le premier geste des écrivaines et des écrivains québécois pour protéger leurs droits a été de fonder l’UNEQ en 1977, il y a 45 ans. Les objectifs de départ sont restés les mêmes aujourd’hui : représenter les écrivain·e·s, défendre leurs intérêts professionnels, moraux et économiques, et plus globalement travailler à la valorisation et à l’épanouissement de la littérature québécoise.
Depuis lors, l’UNEQ n’a cessé de se battre pour obtenir une loi sur le statut de l’artiste juste et équitable qui nous permettrait de négocier des ententes collectives encadrant les conditions minimales de pratique du métier d’écrivain·e, au même titre que les autres artistes.
Cette lutte semblait perdue d’avance, mais l’UNEQ a repris le flambeau il y a quatre ans et a mené une campagne tambour battant pour obtenir justice, ralliant un grand nombre d’autrices et d’auteurs ainsi que d’autres associations d’artistes.
Malgré tous les obstacles, l’UNEQ a eu gain de cause. Une nouvelle loi sur le statut de l’artiste a été adoptée le 3 juin 2022, propulsant notre syndicat dans une nouvelle ère. C’est une immense victoire, aussi inespérée qu’attendue. Et cette victoire implique de grands changements.
Chaque semaine, l’UNEQ publie une revue de presse de l’actualité littéraire québécoise, sous le prisme de son mandat : défense des intérêts socio-économiques des écrivains, valorisation de la littérature québécoise.
Comme le dit la chanson écrite par Stéphane Venne, c’est le début d’un temps nouveau pour les écrivaines et les écrivains. L’adoption à l’unanimité de la nouvelle loi sur le statut de l’artiste par l’Assemblée nationale, le 3 juin dernier, permet désormais à l’UNEQ de négocier avec les éditeurs et avec les autres partenaires de la chaîne du livre (salons du livre, bibliothèques, librairies, institutions scolaires, etc.) des ententes collectives prévoyant des conditions et normes de travail minimales dans les contrats.
Ce déplacement des plaques tectoniques changera profondément le rapport de force entre les autrices, les auteurs et les éditeurs. Auparavant, nous étions seuls face à l’éditeur, sans recours en cas de litige. Maintenant, nous disposons d’un réel pouvoir syndical, au même titre que les autres associations d’artistes.
Vous savez peut-être que Québecor a quitté l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) récemment. Comme le prévoit la loi, l’UNEQ a donc envoyé par la poste un avis de négociation à l’ANEL, et un autre à Sogides (une filiale de Québecor), avec copie conforme au ministre de la Culture et des Communications. Nous avons reçu un accusé de réception de leur part.
Grâce à une écrivaine et un écrivain québécois, Amélie Dubé et Patrice Cazeault, la date du 12 août s’est inscrite comme un événement incontournable de la littérature d’ici.
Personne ne croyait possible l’adoption d’une nouvelle loi sur le statut de l’artiste avant la fin des travaux parlementaires tellement les délais étaient serrés. Les journalistes, qui pourtant y étaient plutôt favorables, nous prédisaient que le projet de loi mourrait au feuilleton. Malgré les doutes et le scepticisme ambiant, l’UNEQ et quelques associations d’artistes y croyaient dur comme fer.
Lorsque la loi a été finalement adoptée sur les chapeaux de roue, le 3 juin dernier, certains ont crié au miracle ou à la chance. Toutefois, cette victoire historique n’a rien d’un miracle et ne doit rien à la chance. Elle est le résultat d’une lutte acharnée de l’UNEQ pour faire reconnaître aux écrivaines et aux écrivains le même statut que pour les autres artistes. Le droit à la négociation d’ententes collectives. Le droit à un filet social. Le droit à des recours en cas de harcèlement psychologique ou sexuel, au même titre que les autres travailleurs. Le droit d’être des artistes à part entière.
Durant cette longue et dure bataille, nous avons eu le soutien précieux d’autres associations d’artistes. Mais nous n’y serions jamais parvenus sans la passion et la détermination de notre directeur général, Laurent Dubois. Avec sa formidable équipe, Laurent a soutenu le dossier de la révision à bout de bras, dans des conditions parfois pénibles, sans jamais compter les heures, et avec un sens remarquable du leadership.
L’Assemblée nationale du Québec a adopté aujourd’hui à l’unanimité le projet de loi 35 visant à moderniser et harmoniser le statut professionnel de l’artiste. La législation place notamment les écrivaines et les écrivains sur le même pied que les artistes des autres disciplines.
The National Assembly of Québec unanimously adopted Bill 35 today, which aims to modernize and standardize the professional status of artists. The legislation places writers on the same footing as artists in other disciplines.
Le projet de loi 35 doit à tout prix vivre, car il instaure équité et justice pour les écrivaines et les écrivains, qui seront enfin considérés comme des artistes à part entière et auront les mêmes droits et les mêmes protections que les autres artistes.
C’est aujourd’hui que les représentantes et représentants des principales associations d’artistes (l’APASQ, l’AQAD, l’ARRQ, la GMMQ, la FNCC–CSN, la SARTEC, TRACE, l’UDA et l’UNEQ) paraîtront en commission parlementaire pour demander l’adoption du projet de loi 35 visant à modifier les lois sur le statut de l’artiste.
Après de longues années d’une lutte acharnée afin que les lois sur le statut de l’artiste soient révisées, l’UNEQ, avec l’appui des autres associations d’artistes, a enfin obtenu gain de cause. Un projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale par la ministre de la Culture et des Communications le 27 avril 2022.
L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), très satisfaite du projet de loi visant à harmoniser et à moderniser les règles relatives au statut professionnel de l’artiste déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale par la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, invite le gouvernement et les partis d’opposition à l’étudier et à l’adopter dans les meilleurs délais.
Dans une proportion de 75 %, la population du Québec considère que le premier ministre François Legault doit respecter son engagement à réformer la Loi sur le statut de l’artiste au cours de son premier mandat, indique un sondage Léger mené au cours des dernières semaines à la demande de neuf associations du secteur des arts et de la culture.
Dans le budget présenté aujourd’hui par la ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, le gouvernement exprime sa volonté de « faire en sorte que la Loi sur le droit d’auteur protège tous les créateurs et tous les titulaires de droits d’auteur. Par conséquent, le gouvernement s’efforcera également d’assurer la durabilité de l’industrie de l’édition de livres éducatifs, ce qui comprend une rémunération équitable pour les créateurs et les titulaires de droits d’auteur. »
Les associations d’artistes et de travailleuses et de travailleurs du milieu culturel saluent l’annonce de la ministre de la Culture et des Communications quant au prolongement des mesures de soutien du gouvernement québécois à l’égard du milieu des arts et de la culture, fortement ébranlé depuis le début de la pandémie.
Il est beaucoup question d’inflation depuis quelque temps. L’indice des prix à la consommation (IPC) a grimpé de 3,4 % au Canada en 2021, la croissance la plus rapide depuis 1991 selon Statistique Canada. Et il était de 3,8 % au Québec !
Selon l’adage bien connu, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.
L’UNEQ a fait preuve d’une grande patience depuis plusieurs années et a laissé beaucoup de longueur au temps afin d’obtenir, enfin, une révision des lois sur le statut de l’artiste.
Notre persistance a été en grande partie récompensée. Après maintes représentations de notre part et d’autres associations d’artistes auprès du gouvernement du Québec, des consultations ont eu lieu du 19 novembre 2020 au 1er février 2021.
Et, pour la première fois depuis son élection, le premier ministre François Legault a confirmé, lors d’un point de presse qui a eu lieu le 10 décembre pour faire le bilan de son gouvernement, qu’il respectera sa promesse de réviser les lois sur le statut de l’artiste avant la fin de son mandat.
Nous voulions une nouvelle loi à l’automne, ce qui n’a pas été fait. Il nous faut impérativement une nouvelle loi déposée et adoptée avant la fin du mandat du gouvernement. Ce gouvernement a donné sa parole, par l’entremise de la ministre Nathalie Roy et du premier ministre François Legault. Nous leur avons accordé notre confiance, mais nous attendons des résultats concrets et probants.
L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) tient à féliciter Pablo Rodriguez pour sa nomination à la tête du ministère du Patrimoine canadien.
Les écrivaines et écrivains québécois ont assez attendu ! Le temps presse plus que jamais : le gouvernement du Québec doit respecter sa promesse et déposer une nouvelle loi sur le statut de l’artiste dès cet automne.
Neuf associations du secteur des arts et de la culture ont demandé ce matin au gouvernement du Québec de déposer dès l’automne le projet de réforme tant attendue de la loi sur le statut de l’artiste. Pour ces organisations représentant plus de 26 000 artistes, toutes disciplines confondues, il est impératif de pallier les brèches de la loi actuelle qui privent ceux-ci de droits fondamentaux en matière de travail pourtant accessibles à l’ensemble de la population du Québec. Les neuf associations ont présenté ce matin un ensemble de revendications communes qu’elles porteront auprès du gouvernement au cours des prochaines semaines.
Après trois ans d’attente, le temps presse plus que jamais : le gouvernement du Québec doit déposer une nouvelle loi sur le statut de l’artiste dès cet automne. L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) craint que de nouveaux délais compromettent cette réforme tant attendue, car des élections provinciales seront déclenchées en 2022 et les projets de loi qui ne sont pas adoptés à temps avant une élection meurent au feuilleton.
Copibec, l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) exhortent les partis politiques fédéraux à faire de la loi canadienne sur le droit d’auteur une priorité en matière de culture. Pour le secteur du livre, il est primordial que le prochain gouvernement s’engage à modifier la loi afin de corriger les effets des modifications de 2012 qui occasionnent des pertes de revenus importantes pour les autrices, les auteurs et les maisons d’édition.
Le 29 juillet 2014, deux écrivains, Patrice Cazeault et Amélie Dubé, ont lancé sur Facebook la campagne « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». Il s’agissait d’une initiative spontanée, sans que cette autrice et cet auteur n’aient sollicité les libraires ni aucune association du secteur du livre.
Lors de sa dernière assemblée générale annuelle, le 14 mai 2021, l’International Authors Forum (basé à Londres) a manifesté un vif intérêt pour les revendications de l’UNEQ sur la révision des lois québécoises sur le statut de l’artiste.
L’UNEQ est finaliste de Nos indispensables, un événement organisé par le Conseil des arts de Montréal pour rendre hommage à des associations et à des créatrices et créateurs qui ont marqué l’année artistique 2020.
Confiante dans la volonté de la ministre de la Culture et des Communications d’améliorer les conditions socio-économiques des artistes québécois, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) lui demande de prendre l’engagement de déposer un projet de loi à l’automne pour réformer les lois sur le statut de l’artiste.
C’est avec soulagement que j’ai appris la bonne nouvelle : la Cour suprême du Canada a refusé d’entendre la demande d’appel du Procureur général du Québec dans l’affaire Hansel et Gretel.
Deux récents sondages commandés par l’UNEQ, l’un auprès de la population du Québec, l’autre auprès des écrivaines et écrivains, confirment que la population soutient très largement les revendications de la communauté littéraire et que les artistes appuient leur syndicat.
Les portes tournantes, ce n’est pas seulement le titre d’un roman (qui a également fait l’objet d’un film), mais la réalité au ministère de la Culture et des Communications (MCC) du Québec. En effet, pas moins de quatre chefs de cabinet se sont succédé depuis l’élection du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) le 1er octobre 2018.
L’UNEQ participe actuellement à des consultations sur la révision de la loi canadienne sur le droit d’auteur, consultations menées par le ministère de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie ainsi que par le ministère du Patrimoine canadien.
Plus de mille écrivaines et écrivains ont signé la lettre ouverte de l’UNEQ dans le cadre de la campagne #écrivainsartistes.
Parmi les signataires, des écrivain·e·s célèbres, que ce soit dans le domaine du roman, du conte, de la poésie, de livres pour la jeunesse, de la bande dessinée, de l’essai, du théâtre ; des autrices et auteurs qui en sont à leurs premières armes ; d’autres qui ont publié plusieurs livres ; des spécialistes qui ont écrit des guides pratiques ou des manuels scolaires. Certain·e·s écrivain·e·s signataires enseignent la littérature, effectuent de la recherche, travaillent dans la révision, la traduction, la rédaction professionnelle, l’illustration, dirigent des publications, sont libraires, bibliothécaires, etc.
Bref, plus de mille écrivaines et écrivains de toutes origines, de tous âges, de différentes classes sociales, pratiquant tous les genres d’écriture.
À cette longue liste s’ajoute une liste d’allié·e·s de deux cents signataires, parmi lesquels figurent les principaux syndicats d’artistes au Québec, toutes disciplines confondues.
En plusieurs décennies d’engagement à la défense des métiers de l’écriture, je n’ai jamais été témoin d’une telle vague de mobilisation.
En proposant aux écrivaines et écrivains une rémunération indécente pour certaines interventions en milieu scolaire, le Salon international du livre de Québec (SILQ) démontre à lui seul la nécessité d’encadrer d’urgence les conditions de travail des artistes de la littérature.
Plus de 1 000 écrivaines et écrivains du Québec et allié·e·s se mobilisent et signent une lettre ouverte, publiée le 30 janvier 2021 par La Presse +.
Le ministère de la Culture et des Communications du Québec procède actuellement à une consultation en ligne sur la révision des deux lois sur le statut de l’artiste. Dans son mémoire déposé aujourd’hui au ministère, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) affirme que la loi qui régit le statut des écrivain·e·s est injuste, inéquitable et inapplicable, et revendique un nouvel encadrement législatif.
L’année 2021 s’annonce des plus importantes pour notre avenir. Comme vous le savez, le gouvernement du Québec, après avoir interrompu le processus de révision des deux lois sur le statut de l’artiste à cause de la crise sanitaire, a enfin annoncé la reprise des travaux. Il était plus que temps : adoptée en 1988, la législation sur le statut de l’artiste qui concerne la littérature est injuste, inéquitable et inapplicable.
En juin 2018, l’UNEQ a dévoilé son Plan stratégique 2018-2022 en s’engageant notamment à tout mettre en œuvre pour établir des normes équitables liées à la pratique de notre métier.
Depuis de nombreuses années, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) réclame une réforme des lois québécoises sur le statut de l’artiste. Par conséquent, le syndicat professionnel accueille très favorablement l’annonce faite hier par la ministre de la Culture et des Communications de la reprise des consultations sur la révision des lois. Pour l’UNEQ, le temps est venu de réunir les conditions indispensables à une représentation collective des écrivaines et écrivains québécois.
Le conseil d’administration de l’UNEQ a signé le 16 octobre dernier une entente de collaboration avec la Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC) de la CSN, à l’instar de l’Union des artistes (UDA), de l’Association québécoise des auteurs dramatiques (AQAD) et de la Guilde des musiciens.
L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) révèle les résultats d’une enquête menée auprès des autrices et auteurs québécois début octobre. Ces chiffres démontrent sans équivoque le déséquilibre du rapport de force entre les partenaires du milieu, déséquilibre qui mène bien souvent à des comportements inacceptables et à une omerta intolérable.
La presse a dévoilé l’acquittement de l’écrivain Yvan Godbout, accusé avec son éditeur de production de pornographie juvénile dans son roman Hansel et Gretel. Ce jugement tant attendu, accueilli avec soulagement par l’UNEQ et les écrivaines et les écrivains qu’elle représente, est un moment important pour le milieu littéraire et pour toute notre société.
L’UNEQ donne son appui à la lettre rédigée par un groupe constitué de plusieurs centaines de femmes et minorités de genre déterminées à faire cesser une situation qui ne peut plus durer dans le milieu littéraire.
L’UNEQ tient à apporter son soutien à tout.e écrivain.e qui estime avoir été victime de violence ou de harcèlement, à caractère sexuel ou non. Il est urgent de mettre un terme aux pratiques et aux agissements répréhensibles qui minent notre milieu et notre société, imposant à celles et ceux qui en sont victimes des souffrances intolérables. Il est de notre devoir à tous et toutes de permettre à chacun.e d’évoluer dans des relations professionnelles saines.
Vous avez peut-être entendu parler de la « bibliothèque nationale d’urgence » créée aux États-Unis par Internet Archive, qui offre des livres électroniques gratis aux amateurs de littérature confinés à domicile par la pandémie de la COVID-19. Une initiative qui a provoqué l’ire d’associations d’écrivaines et d’écrivains. Cette polémique sur le droit d’auteur, qui semble étrangère à l’industrie du livre québécois, constitue pourtant une menace tangible : n’importe qui peut voir son œuvre piratée par Internet Archive, y compris au Québec. Explications.
En France, un rapport récemment remis au ministre de la Culture décrit très clairement la précarité des artistes-auteurs et met de l’avant des recommandations qui pourraient inspirer les travaux de révision des lois québécoises sur le statut professionnel des artistes qui doivent commencer sous peu.
Pour paraphraser une citation célèbre de Simone de Beauvoir, on ne naît pas militante, on le devient.
C’est avec consternation que l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) a lu et entendu à plusieurs reprises des rapprochements entre l’affaire Gabriel Matzneff, qui secoue le monde littéraire français, et l’affaire Hansel et Gretel qui menace l’écrivain québécois Yvan Godbout de 14 années de prison. L’UNEQ appelle toute personne amenée à commenter ces actualités à faire preuve de discernement. Toute comparaison est insultante pour Yvan Godbout, les écrivains et la littérature.
L’UNEQ est très préoccupée par la poursuite criminelle à l’encontre de l’écrivain Yvan Godbout et de son éditeur pour un passage du roman Hansel et Gretel (Éditions AdA, 2017).