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Rome : à travers les yeux d’un compositeur d’hier et d’une écrivaine d’aujourd’hui
13 Mar. 2017 @ 19 h 00 - 21 h 00
Dans le cadre de la nouvelle série La Piazza, l’Institut Italien de Culture de Montréal et l’UNEQ ont le plaisir de vous inviter à la rencontre musicale et littéraire Rome : à travers les yeux d’un compositeur d’hier et d’une écrivaine d’aujourd’hui.
Norberto Cordisco Respighi, musicologue, pianiste, banquier et membre de la famille du compositeur Ottorino Respighi (1879-1936), présentera La Trilogie Romaine de son aïeul (Fontaines de Rome, Pins de Rome, Fêtes Romaines).
L’écrivaine Martine Delvaux présentera son roman Les Cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage (Héliotrope, 2011).
Norberto Cordisco Respighi
Membre de la famille Respighi, Norberto Cordisco Respighi est pianiste, musicologue et banquier. En duo avec le pianiste Giulio Biddau, il a enregistré un disque consacré aux transcriptions pour piano à quatre mains de quelques un des plus grands succès d’Ottorino Respighi (Le Fontane di Roma, I Pini di Roma et Antiche Arie e Danze per Liuto), disque qui sortira sous le label français Evidence Classics (Little Tribeca) en 2017 et qui bénéficie du soutien de l’Institut Culturel Italien de Paris.
Expert de musique symphonique italienne du XXe siècle, Norberto rédige actuellement la première biographie d’Ottorino Respighi en langue française. Parallèlement à ses activités musicales et littéraires, Norberto Cordisco Respighi est chargé de mission en gestion financière pour la Direction Générale du Groupe BNP Paribas.
« La Trilogie romaine du compositeur italien Ottorino Respighi (1889-1936) peut être considérée comme une transposition musicale des sentiments inspirés par la Ville Éternelle. Les notes de Respighi nous transportent dans cette ville si extraordinaire où différents époques et styles coexistent et se superposent, une ville avec laquelle le compositeur entretiendra un rapport très particulier tout au long de sa carrière. Le poème symphonique respighien s’éloigne donc de la musique à programme traditionnelle et affirme une identité absolument originale. L’analyse de ce chef-d’œuvre nous donnera également l’occasion d’esquisser le climat artistique, culturel et politique de la Rome du début du XXème siècle. Nous verrons enfin l’influence des compositions de Respighi sur le cinéma et notamment sur la musique écrite par Nino Rota pour le film La dolce vita. » (Norberto Cordisco Respighi)
Martine Delvaux
Martine Delvaux est écrivaine et professeure au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a publié des romans, dont Blanc dehors (Héliotrope, 2015), Les cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage (Héliotrope, 2011), Rose amer (Héliotrope, 2009) et C’est quand le bonheur ? (Héliotrope, 2007), ainsi que des essais, dont Les filles en série. Des Barbies aux Pussy Riot (Remue-ménage, 2013), et Nan Goldin. Guerrière et gorgone (Héliotrope, 2014).
« Notre histoire d’amour était devenue une tragédie et il n’y avait que Rome pour en accueillir les ruines. Rome où je me suis réfugiée en plein été pour m’exorciser. Rome la ville qui avait tout vu, tout connu, tout subi, le creuset de tout ce que l’humanité avait pu offrir et qu’elle pouvait encore imaginer. Rome où tous les passés et tous les avenirs apparaissaient au coin d’une rue, dans une piazza cachée, parmi les chats errants du Colisée. Rome la ville éternelle pour raconter cet amour auquel j’étais restée fidèle aussi longtemps que j’avais pu, continuant à aimer l’homme que j’avais rencontré, celui que j’avais entrevu et dont j’avais rêvé qu’il continuerait à exister sous les couches de souffrance, entre les rideaux de mépris, derrière les salves de colère, parmi les fantômes qui le hantaient et qui partageaient notre lit. Cet homme qui était un graffiti venimeux, un gladiateur déchaîné, un sénateur ambitieux, une amphore remplie à ras bord d’un élixir dangereux. Cet homme que je venais de quitter parce que c’était ça ou lui abandonner ma vie. » (Extrait du roman de Martine Delvaux Les Cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage.)