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Rencontre littéraire avec Meryem Alaoui et Annie Perreault — Québec
1 Mai. 2019 @ 20 h 00 - 21 h 00
Après avoir lu et débattu pendant six mois, les lecteurs des Rendez-vous du premier roman ont élu leurs favoris ! Ils les ont aimés, pourquoi pas vous ?
Parmi les primo-romanciers plébiscités, Meryem Alaoui et Annie Perreault, iront à la rencontre de leurs lecteurs et du public à la Maison de littérature, à Québec, le 1er mai 2019. Deux écrivaines à découvrir !
Animation : Patrick Bilodeau
Meryem Alaoui est née et a grandi à Casablanca. Elle vit aujourd’hui à New York. La vérité sort de la bouche du cheval est son premier roman. (Photo : Francesca Mantovani)
La vérité sort de la bouche du cheval (Gallimard)
Jmiaa, prostituée de Casablanca, vit seule avec sa fille. Femme au fort caractère et à l’esprit vif, elle n’a pas la langue dans sa poche pour décrire le monde qui l’entoure : son amoureux Chaiba, brute épaisse et sans parole, ou Halima, sa comparse dépressive qui lit le Coran entre deux clients, ou encore Mouy, sa mère à la moralité implacable qui semble tout ignorer de l’activité de sa fille. Mais voici qu’arrive une jeune femme, Chadlia, dite « Bouche-de-Cheval », qui veut réaliser son premier film sur la vie de ce quartier de Casa. Elle cherche une actrice…
Meryem Alaoui nous offre une peinture haute en couleur de la vie quotidienne dans un Maroc populaire où chacun fait face aux difficultés à force de vitalité et de débrouillardise.
Née au milieu des années 1970 sur le boulevard Taschereau, Annie Perreault n’a d’autre choix que de grandir avec des envies de dépaysement. Au lieu de se tracer un avenir professionnel reluisant, elle fomente des plans d’évasion : chercher la beauté et la poésie dans les livres, les films et les voyages. Diplômée de l’Université McGill en études russes et littérature française, elle publie en 2015 L’occupation des jours (Druide), recueil qui lui vaut une mention d’honneur du prix Adrienne-Choquette. La femme de Valence est son premier roman. (Photo : Julie Artacho)
La femme de Valence (Alto)
Espagne, été 2009. Pour Claire Halde et les siens, cela s’annonçait comme une villégiature tranquille : trois jours à Valence au milieu d’un été sans pluie, un hôtel avec piscine pour fuir la chaleur étouffante.
Mais les voyages ne sont jamais sans histoire et le ciel n’est pas toujours bleu. Voilà qu’une femme en détresse s’avance sur le toit-terrasse du Valencia Palace. Elle confie son sac à Claire. Puis, elle disparaît.
L’escapade cède le pas aux virevoltes de trois destins de femmes marquées par un drame commun. L’une est un fantôme de passage dont le corps fend l’air. L’autre court sans reprendre son souffle sur les traces de sa mère. Et puis il y a Claire, à la dérive dans une mer de brouillard depuis qu’elle a laissé mourir une femme.
Roman de la consolation, hypnotisant entrelacs de chutes horizontales, La femme de Valence confronte avec aplomb et un sens aigu de l’évocation les délicates questions de l’empathie, de l’indifférence et de l’attachement.
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⇒ Les lauréats du Prix des Rendez-vous du premier roman — Lectures plurielles ont été dévoilés le 29 mars dernier au Salon du livre de Trois-Rivières — cliquez ici.
Cette rencontre est rendue possible grâce au soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec.