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La Chine
24 Avr. 2014 @ 19 h 00 - 20 h 15
Lecture d’extraits du roman HKPQ, en présence
de l’écrivaine Michèle Plomer et de la comédienne Johanne Haberlin.
Mise en lecture d’Alice Ronfard.
À 19 h
À l’Auditorium de la Grande Bibliothèque
475, boulevard de Maisonneuve Est Montréal, QC H2L 5C4
Métro Berri-UQAM
HKPQ
Une jeune femme quitte subitement le Québec après la noyade d’un proche pour se retrouver à Hong Kong.
Dans les rues pavées à l’époque de dynasties anciennes avec un composé de sable, de coquillages et d’eau salée, surviennent des rencontres décisives : celle de Wang Xia, une jeune voleuse trempée de pluie qui confie à la narratrice une lettre destinée à sa mère introuvable. Puis celle de la chance, si chère aux Hongkongais qu’elle guide plusieurs de leurs décisions quotidiennes. Celle enfin d’un poisson d’un rose tendre et translucide comme un camée qui deviendra le centre d’une enquête. Dans la chaleur humide, l’esprit s’ouvre et se calme, et navigue bientôt vers le bonheur. HKPQ est un roman brodé d’espoir et de délicatesse, qui laisse une marque indélébile sur l’esprit
HKPQ, Montréal, Éditions Marchand de feuilles, 2010
Michèle Plomer
Michèle Plomer a vécu son enfance à l’ombre du Parc Belmont dans le nord de Montréal. Sa mère est acadienne et son père britannique. La lecture de Le lotus Bleu, à l’âge de 9 ans, aura un effet déterminant sur sa vie.
Après une formation en droit à l’Université de Sherbrooke, Michèle se joint à un cabinet d’avocates des Cantons-de-l’Est. Des années plus tard, poussée par sa passion de la langue, elle s’engage dans des études de maîtrise en linguistique appliquée à l’Université Concordia où elle enseignera. Rêvant de la Chine, elle signe un contrat d’enseignement à l’Université de Shenzhen, qu’elle renouvellera pendant quatre ans. Choc, isolement, splendeurs : tous d’excellents moteurs pour la création. Michèle dépoussière un manuscrit qu’elle couve depuis dix ans, et n’a pas cessé d’écrire depuis ! Elle partage aujourd’hui son temps entre les Cantons-de-l’Est et la Chine du Sud, deux géographies qui nourrissent son imaginaire et son écriture.
Michèle est l’auteure de cinq romans parus aux éditions Marchand de feuilles : Le Jardin sablier (prix Alfred-Desrochers et mention spéciale du jury prix Anne-Hébert, finaliste prix de la relève Archambault), HKPQ (prix France-Québec, finaliste prix Archambault), et Porcelaine, Encre et Empois, les trois tomes de sa trilogie sino-québécoise Dragonville. La trilogie Dragonville a été rééditée en version intégrale en 2013.
Elle est coéditrice du livre Memphrémagog paru aux éditions GID et a signé des textes dans l’Actualité, Lettres québécoises, Moebius, Virages et Jet d’Encre.
Michèle a été auteure à l’honneur du Salon du livre de Montréal et de Sherbrooke, et a participé à des rencontres littéraires et des salons au Québec, en France, en Suisse, à Hong Kong et en Chine.
Selon le magazine l’Actualité, Michèle Plomer est l’une des « 35 nouvelles voix qui secouent le roman québécois ».
Photo : Sarah Scott
Johanne Haberlin
Johanne Haberlin mène activement une carrière de comédienne depuis sa sortie de École nationale de théâtre du Canada,en 2002. Avec plus de vingt-cinq productions théâtrales à son actif, elle se démarque par des rôles de premier plan, que ce soit au Théâtre d’Aujourd’hui, à Espace Go, à Espace Libre ou à La Licorne. Elle a travaillé entre autres avec Claude Poissant, Marie Brassard, Martin Faucher, Jean-Frédéric Messier, Geoffrey Gaquère, Frédéric Dubois, Olivier Kemeid, Olivier Choinière etSimon Boudreault.
Affectionnant particulièrement le théâtre de création, c’est par des rencontres déterminantes avec certains auteurs qu’elle trouve ses plus beaux rôles, que ce soit sous la plume de Fanny Britt dans Honey Pie, Hôtel Pacifique, Enquête sur le pire (prix d’interprétation Gala cochon d’or 2010), Olivier Choinière avec Venise-en-Québec et son Chante avec moi ! sans oublier Olivier Kemeid dans Bacchanale et L’Énéide. En 2013-2014, elle jouait dans Soupers de Simon Boudeaultet dans Furieux et désespérés d’Olivier Kemeid, tous deux présentés au TDA. Elle était dans La Fureur de ce que je pense à Espace Go – dans une mise en scène de Marie Brassard et vient de tout juste de terminer Le Cellulaire d’un homme mort présenté à La Petite Licorne, dans une mise en scène de Geoffrey Gaquère.
Co-fondatrice du Théâtre Debout et du Festival OFFTA, elle collabore régulièrement aussi avec le réalisateur Denis Côté. Elle a à son plus de six productions.
Au cinéma, on a pu la voir entre autre dans son film Curling. Elle prête également sa voix à la publicité et la post-synchro.
Photo : Maxime Côté
Alice Ronfard
Alice Ronfard met en scène des univers singuliers. Lauréate de plusieurs prix, entre autres, du Masque, en 1999, pour la mise en scène d’Yvonne, princesse de Bourgogne, de Witold Gombrowicz. Alice Ronfard obtient, en 1990, avec L’annonce faite à Marie, de Paul Claudel, le Prix de la meilleure mise en scène décerné par l’Association des critiques de théâtre. À l’Opéra de Montréal, elle met en scène Così fan tutte de Mozart.
Polyvalente, elle conçoit avec Danièle Lévesque l’exposition Femmes corps et âme au Musée de la civilisation à Québec, avec des textes d’Hélène Pedneault, pour laquelle elle remporte le Prix d’excellence de l’Association des musées canadiens en 1997.
Depuis quelques années, elle met en scène les jeunes auteurs de la scène montréalaise tel qu’Evelyne de la Chenelière et Mani Soleymanlou
Alice Ronfard enseigne régulièrement en interprétation, en scénographie et en production dans différentes écoles de théâtre.
Photo :Dominique Malaterre