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Hans Platzgumer en résidence à Montréal
23 Oct. 2014 @ 9 h 00 - 23 Jan. 2015 @ 17 h 00
Montréal, le 23 octobre 2014 – L’Union des écrivaines et des écrivains québécois accueille chaleureusement l’écrivain bavarois Hans Platzgumer en résidence d’écriture à Montréal. Même s’il a beaucoup voyagé, Hans Platzgumer en est à sa première visite dans la métropole québécoise. Il a choisi cette ville parce qu’elle se situe, selon lui, aux confins de l’Ancien et du Nouveau monde et qu’elle a la particularité de faire le pont entre deux univers culturels, l’un francophone et l’autre anglophone.
L’auteur consacrera les trois prochains mois à la rédaction d’un nouveau roman intitulé Enfants trouvés dont l’action se déroule à Marseille puis se transporte à Montréal au plus fort des rigueurs de l’hiver et du froid.
Son parcours
Né à Innsbruck en Autriche à la fin des années 1960, Hans Platzgumer, qui est aussi musicien (Conservatoire d’Innsbruck et École supérieure de musique de Vienne), vit à Munich avec sa famille depuis 1997. Il a publié des douzaines de pièces radiophoniques pour la radio bavaroise (BR) et la radio du Baden-Würtemberg (SWR), et des œuvres pour le théâtre.
C’est en 2004 que paraît son premier roman, Expedition, un livre autobiographique qui relate les tribulations d’un musicien de l’underground qui mène une carrière internationale.En 2008, le romancier récidive avec Weiß (Blanc) et la pièce radiophonique Etwa 90 Grad (À peu près 90 degrés), dans lequels les protagonistes explorent les coins les plus reculés de l’Arctique Nord-Est. En 2011‚ il publie Der Elefantenfuß (Le pied d’éléphant), un roman dont l’action se déroule dans la zone contaminée de Tchernobyl. Coïncidence, le livre paraît au moment où survient la catastrophe nucléaire à Fukushima au Japon. L’œuvre suscite un grand intérêt et vient consacrer Hans Platzgumer comme écrivain contemporain de langue allemande.
En 2012, il publie la nouvelle‚ Trans-Maghreb, qui traite d’un projet de chemin de fer en Libye aux proportions gigantesques et qui avorte en raison de la révolution contre le régime Kadhafi (Printemps arabe). Le livre est couronné de succès et l’auteur en fait une adaptation pour une mise en scène à l’opéra de Bregenz. La même année, il fait paraître Musik=Müll (Musique = ordures), un essai sur l’art de la musique qui a perdu de sa valeur et de son prestige avec l’avénement de l’audionumérique. Son plus récent roman, Korridorwelt (Monde Corridor), paru en 2014, raconte l’histoire d’un musicien de rue qui réussit à survivre à Los Angeles jusqu’à ce qu’un tremblement de terre vienne tout bouleverser.
L’UNEQ espère que son séjour au Québec sera des plus inspirants et lui souhaite la plus cordiale bienvenue.
Photo : © Angelika Drnek