Du 15 au 20 novembre 2017, Amnistie internationale, le Centre québécois du P.E.N. international et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) s’associent pour défendre la liberté d’expression au Salon du Livre de Montréal, dans le cadre de la 18e édition de Livres comme l’air. Dix écrivains québécois seront jumelés à dix écrivains emprisonnés à travers le monde.
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Moi qui croyais (ou espérais) que le mois d’octobre serait un peu plus calme ! Ce fut tout le contraire… D’abord, le 8 octobre dernier, la ministre de Patrimoine canadien, Mélanie Joly, a dévoilé sa nouvelle politique culturelle. Dans une lettre ouverte, j’ai fait part de la déception de l’UNEQ en constatant que la ministre ne s’engageait pas concrètement en faveur des créateurs quant à la notion d’utilisation équitable des œuvres, qui a fait tellement de tort aux ayants droit en permettant l’introduction de nombreuses exceptions. Vous avez sans doute lu l’article du Devoir qui faisait état de pertes se chiffrant à des millions de dollars pour les auteurs.
L’UNEQ déplore que le ministre de la Culture et des Communications, Luc Fortin, doive abandonner son poste après avoir mené pendant un an des consultations auprès du milieu culturel et sans avoir eu le temps de déposer le plan d’action de sa nouvelle Politique.
Diego Herrera (mieux connu sous le nom de plume Yayo) et Jeanne Painchaud ont remporté le 6 octobre dernier une bourse d’écriture, respectivement dans les bibliothèques du Boisé (arrondissement de Saint-Laurent) et de Pointe-aux-Trembles (arrondissement Rivière-des-Prairies—Pointe-aux-Trembles), de la mi-octobre 2017 à la mi-avril 2018.
L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), comme toutes les autres associations de créateurs et d’artistes du Québec et du reste du Canada, attendait avec impatience l’annonce de votre nouvelle politique culturelle. Malheureusement, force nous est de constater que cette politique, « Canada créatif », annoncée le 28 septembre, est une stratégie d’évitement.