Les événements récents liés à la COVID-19 m’obligent à sortir du cadre habituel de mes interventions en tant que présidente de l’UNEQ. En quelques jours seulement, notre vie a complètement basculé. La pandémie qui sévit est extrêmement grave. Elle a et continuera à avoir des répercussions incalculables pour les populations en général, mais aussi pour les artistes, les écrivain.es. ainsi que les travailleurs et travailleuses culturels, dont les revenus sont entre autres liés aux événements artistiques et littéraires. Cette crise sanitaire a aussi des impacts directs sur le reste de la chaîne du livre, qu’on pense aux éditeurs, aux libraires et aux distributeurs.
Actualités
Pour les membres de l’UNEQ comme pour tous les artistes, la crise de la COVID-19 est synonyme de pertes de revenus.
En France, un rapport récemment remis au ministre de la Culture décrit très clairement la précarité des artistes-auteurs et met de l’avant des recommandations qui pourraient inspirer les travaux de révision des lois québécoises sur le statut professionnel des artistes qui doivent commencer sous peu.
Pour paraphraser une citation célèbre de Simone de Beauvoir, on ne naît pas militante, on le devient.
C’est avec consternation que l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) a lu et entendu à plusieurs reprises des rapprochements entre l’affaire Gabriel Matzneff, qui secoue le monde littéraire français, et l’affaire Hansel et Gretel qui menace l’écrivain québécois Yvan Godbout de 14 années de prison. L’UNEQ appelle toute personne amenée à commenter ces actualités à faire preuve de discernement. Toute comparaison est insultante pour Yvan Godbout, les écrivains et la littérature.