La citation apocryphe attribuée à Voltaire : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose » illustre à merveille l’utilité du mensonge pour obtenir des gains, servir ses intérêts ou nier la réalité lorsqu’elle ne fait pas notre affaire. Sous l’ère « trumpienne », le mensonge a même pris du galon pour devenir un « fait alternatif ».
Avec le développement exponentiel des réseaux sociaux, même les mensonges les plus grossiers, répétés à satiété, finissent par avoir des allures de vérité, en dépit des faits. Nous en sommes les tristes témoins chaque jour dans de nombreux dossiers politiques.
Pourquoi cette entrée en matière sur le mensonge ? Pour une raison simple : depuis plusieurs mois, énormément d’informations erronées ont circulé et circulent encore sur les réseaux sociaux au sujet de l’UNEQ, créant, par conséquent, un contexte défavorable au débat et aux échanges.