Politique sur la réussite éducative : les écrivains prêts à innover en littératie
Montréal, 19 janvier 2018 — En présentant cette semaine sa stratégie pour les enfants de zéro à huit ans dans le cadre de la politique québécoise sur la réussite éducative, le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a mis de l’avant l’indispensable nécessité d’initiatives novatrices en littératie. L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) salue cette volonté politique et assure que les écrivains sont prêts à transmettre cet « amour de la lecture » que le ministre veut valoriser.
En septembre 2017, l’UNEQ a organisé la première Journée Lire pour réussir en rassemblant, à Montréal 180 professionnels interpellés de près par la question de la littératie.
« La littératie est l’aptitude d’interagir avec le langage pour donner un sens à notre monde », indique Charles Prémont, écrivain, administrateur de l’UNEQ et initiateur de la Journée Lire pour réussir. « Évidemment, cela implique la capacité de lire et d’écrire, mais au-delà de ces compétences, une culture de la lecture éveille la curiosité, favorise la compréhension et incite à l’ouverture d’esprit. »
Laurent Dubois, directeur général de l’UNEQ, souligne « qu’une société lettrée est une société plus tolérante. La lecture a souvent des connotations négatives et contraignantes à l’école ; il est grand temps que cela évolue. Nous devons montrer aux plus jeunes, comme aux adultes, que lire est une source fantastique de plaisir, d’imagination, de découvertes, d’ouverture. Il est temps de valoriser toutes les lectures et de s’amuser avec les livres ! »
Le ministre de l’Éducation prévoit la mise en place de mesures pour inciter les jeunes à la lecture dans les bibliothèques. Par exemple, que les parents de jeunes enfants aient accès à un programme de littératie familiale en bibliothèques publiques ainsi qu’à un programme d’accompagnement à l’éveil et à l’apprentissage de la lecture en bibliothèques scolaires. Pour l’UNEQ, la littérature québécoise et ses écrivains doivent être le moteur de ces initiatives.
Les écrivains québécois sont disposés à agir, à se déplacer dans les écoles, à parler de leur métier et de leur passion pour la littérature, et à inspirer les plus jeunes. Depuis plusieurs années, l’UNEQ coordonne des programmes qui permettent aux écrivains d’animer des activités culturelles en milieu scolaire.
L’UNEQ est à la disposition du ministère de l’Éducation pour mettre sur pied des initiatives originales qui permettront de faire aimer davantage la lecture et la littérature.
C’est le moment d’agir et nous sommes prêts.
À propos de l’UNEQ
Créée en 1977, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois regroupe plus de 1 500 poètes, romanciers, auteurs dramatiques, essayistes, auteurs pour jeunes publics et auteurs d’ouvrages scientifiques et pratiques. L’UNEQ travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise, au Québec, au Canada et à l’étranger, de même qu’à la défense des droits socioéconomiques des écrivains.
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Source : Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
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