Coupes à BAnQ : l’UNEQ écrit au ministre de la Culture Luc Fortin
Montréal, 22 juin 2017 — Monsieur le ministre, c’est avec consternation que l’Union des écrivaines et des écrivains québécois a appris que votre ministère réduira le budget de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Au-delà des chiffres à la baisse et des emplois compromis, permettez-nous d’attirer votre attention sur un phénomène que l’on a tendance à négliger : le sous-développement chronique du réseau de bibliothèques publiques, à Montréal et dans l’ensemble du Québec.
Historiquement, la province a longtemps tardé à se doter de bibliothèques en bonne et due forme et n’a jamais été capable d’offrir des ressources comparables à ce que l’on peut observer ailleurs au Canada. Quand le Québec se prétend « société distincte », la distinction est en effet de taille : nous sommes en queue de peloton à l’échelle du pays !
Pour prendre la mesure de ce retard, voici quelques chiffres sur la situation montréalaise.
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Source : Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
Contact : Marie-Andrée Boivin, chargée de communications 514 591-0632 | m-a.boivin@uneq.qc.ca
De nombreux organismes et professionnels ont également écrit au ministre de la Culture, depuis le 9 juin dernier, pour déplorer les compressions budgétaires à BAnQ :
- Un collectif de professionnels des bibliothèques
- L’Association des archivistes du Québec
- Le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ)
- La Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec
- Carol Couture, professeur honoraire à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal, ex-conservateur et directeur général des archives à BAnQ
- L’Institut d’histoire de l’Amérique française
- Le Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), qui représente les employés de BAnQ