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Artistes de la littérature québécoise, membres ou non de l’Union, de toutes les langues et de tous les horizons : l’UNEQ lance sa Grande consultation 2024-2025 et elle a besoin de vous !
La visée ultime de cette consultation est de reprendre les négociations avec les maisons d’édition de l’ANEL et de Sogides, pour en arriver à une première entente collective mettant en place des conditions minimales obligatoires. Un précédent qui pourrait entraîner des répercussions majeures sur le milieu du livre.
Au programme pour les mois de novembre à décembre 2024 :
- Un sondage en trois parties « Qui ? », « Quoi ? », « Comment ? » – entre le 5 novembre et le 20 décembre 2024.
- Des assemblées de cuisine ouvertes à tous et à toutes où vous pourrez discuter des enjeux reliés aux trois parties du sondage avec des membres de l’équipe permanente de l’UNEQ et de son CA – dès le vendredi 8 novembre 2024.
Suivront, dès 2025, des ateliers de co-développement avec l’ensemble des artistes de la littérature, un grand rassemblement (où l’UNEQ présentera les propositions qui découlent de la Grande consultation) et une assemblée générale extraordinaire pour voter ces propositions.
Consultez le communiqué de presse du 5 novembre 2024 pour en apprendre plus sur ce grand chantier : « L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) lance une Grande consultation du milieu littéraire » | – Cliquez ici.
Le 4 mai dernier, lors de l’assemblée générale extraordinaire tenue simultanément à Montréal, à Québec et en virtuel, les membres de l’UNEQ ont approuvé dans une proportion de 82 % la proposition de s’affilier à la FNCC-CSN. Une décision importante et transformatrice qui nous rapproche d’une première entente collective et réaffirme une fois de plus le désir qu’ont les artistes de la littérature de voir leurs conditions de travail s’améliorer.
Le conseil d’administration et moi-même nous réjouissons de ce résultat fracassant, qui est l’aboutissement de plusieurs mois de travail et de réflexion.
Cher Yvan,
En lisant le journal lundi dernier, je déprimais devant les mauvaises nouvelles qui s’enlignaient : le ravage des drogues, du réchauffement climatique, de la guerre, de la malbouffe chez les enfants… Rien de nouveau sous le soleil, tu me diras. Quand même, je trouvais ça lourd pour un lundi matin.
Un titre a attiré mon attention. Intrigué, je me suis redressé. Un producteur annonçait son intention de prendre une option sur la collection complète des Contes interdits ! Déjà que les adaptations ne courent pas les rues, qu’on s’intéresse à une collection entière est inédit. C’est rare et c’est formidable !
L’été est arrivé et avec lui la promesse pour nombre d’entre nous d’un repos bien mérité. L’occasion pour chacune et chacun de se ressourcer, de profiter de ses proches et d’envisager les mois qui viennent avec sérénité et détermination.
Sérénité et détermination. Deux mots qui caractérisent l’état d’esprit du conseil d’administration nouvellement élu. Lors des deux réunions que nous avons tenues les 13 et 19 juin derniers, nous avons pu prendre conscience de l’ampleur de la tâche qui nous attend. Après la crise qui a secoué l’UNEQ ces derniers mois, les nombreux départs et pertes d’expertises qui en ont découlé, l’enjeu de rétablir la force de notre Union est énorme.
La citation apocryphe attribuée à Voltaire : « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose » illustre à merveille l’utilité du mensonge pour obtenir des gains, servir ses intérêts ou nier la réalité lorsqu’elle ne fait pas notre affaire. Sous l’ère « trumpienne », le mensonge a même pris du galon pour devenir un « fait alternatif ».
Avec le développement exponentiel des réseaux sociaux, même les mensonges les plus grossiers, répétés à satiété, finissent par avoir des allures de vérité, en dépit des faits. Nous en sommes les tristes témoins chaque jour dans de nombreux dossiers politiques.
Pourquoi cette entrée en matière sur le mensonge ? Pour une raison simple : depuis plusieurs mois, énormément d’informations erronées ont circulé et circulent encore sur les réseaux sociaux au sujet de l’UNEQ, créant, par conséquent, un contexte défavorable au débat et aux échanges.
Chères écrivaines, chers écrivains et artistes de la littérature,
Voilà près de six ans que je préside notre Union. C’est un honneur et un privilège que d’en être à mon troisième mandat et d’avoir été élue, puis désignée par mes pairs du conseil d’administration, pour piloter le seul syndicat d’artistes du domaine de la littérature au Québec. Et, comme tout honneur, celui-ci s’accompagne de grandes responsabilités : vous représenter, faire valoir vos droits et vos intérêts socioéconomiques, agir avec détermination dans le présent, avoir une vision de l’avenir, assurer la santé financière de notre Union, tout en vous tenant informé·e·s de tous ces enjeux aussi souvent et aussi clairement que possible.
C’est sans doute sur ce dernier point, l’information, qu’il me faut admettre que nos objectifs n’ont pas été atteints ces derniers mois.