Discours du Trône : l’UNEQ demande au gouvernement du Canada de poursuivre son soutien au milieu culturel
Montréal, 24 septembre 2020 — En cette période de crise sanitaire, économique et culturelle, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) souhaite vivement que certaines promesses du gouvernement fédéral énoncées le 23 septembre dans le discours du Trône se concrétisent.
Les prestataires de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), qui disparaîtra le 27 septembre 2020, devront passer au régime de l’assurance-emploi, a prévu le gouvernement fédéral.
Pour ceux et celles qui n’ont habituellement pas droit à l’assurance-emploi, notamment les travailleurs et les travailleuses autonomes, une Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) prendra temporairement le relais de la PCU. Les bénéficiaires de la PCRE recevront 400 $ par semaine pendant un maximum de 26 semaines et pourront cumuler d’autres sources de revenus tout en recevant la prestation.
« Ce soutien financier est vital pour les écrivaines et les écrivains qui ont perdu des sources de revenus importantes telles que les conférences dans les bibliothèques et divers lieux culturels ou les ateliers dans les écoles, par exemple. Même si les ventes de livres reprennent progressivement, beaucoup de publications ont été reportées et les activités de promotion sont particulièrement limitées en ces temps de pandémie », déclare Suzanne Aubry, présidente de l’UNEQ.
Lors d’une table ronde organisée récemment par Patrimoine canadien pour la relance du secteur littéraire, l’UNEQ a recommandé au ministre Steven Guilbeault d’élargir l’accès à l’assurance-emploi aux travailleuses et travailleurs autonomes, et ce, de manière permanente. L’Union a également réitéré l’importance de finaliser les travaux de révision de la Loi sur le droit d’auteur dans un avenir rapproché afin de mieux protéger les créatrices et créateurs.
Dans le discours du Trône, le gouvernement a aussi promis des mesures d’aide supplémentaires pour les industries culturelles et pris l’engagement de sévir face aux géants du Web dont l’emprise ne cesse de croître, qui échappent à de nombreuses règles et à toute responsabilité.
L’UNEQ espère que ces promesses figureront cet automne au menu législatif canadien, au bénéfice des écrivaines et des écrivains, ainsi que de tous les artistes, malmenés par six mois d’une crise sanitaire qui n’est pas près de finir.
À propos de l’UNEQ
Depuis plus de 40 ans, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois regroupe des poètes, des romanciers, des auteurs dramatiques, des essayistes, des auteurs pour jeunes publics et des auteurs d’ouvrages scientifiques et pratiques. L’UNEQ, qui représente actuellement plus de 1 600 auteurs, travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise, au Québec, au Canada et à l’étranger, de même qu’à la défense des droits socioéconomiques des écrivains.
— 30 —
Source : Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
Contact : Jean-Sébastien Marsan, directeur des communications, 514 849-8540 poste 225 ou 1 888 849-8540 poste 225 | jsmarsan@uneq.qc.ca