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L’Italie

22 Mai. 2014 @ 19 h 00 - 20 h 15

Lecture d’extraits du roman On achève parfois ses romans en Italie, en présence
de l’écrivain Francis Catalano de la comédienne Violette Chauveau et du comédien Felix Monette Dubeau.

Mise en lecture d’Alice Ronfard.

Photo : Antonella D’Agostino

À 19 h,
À l’Auditorium de la Grande Bibliothèque
475, boulevard de Maisonneuve Est Montréal, QC H2L 5C4
Métro Berri-UQAM


On achève parfois ses romans en Italie

Dans ce roman d’apprentissage où un poète découvre l’art du roman, le lecteur se laisse transporter par une écriture d’une luminosité singulière dans la Rome et l’Italie des années 1980. Catapulté dans ce pays de rêve et de poésie, le narrateur explore le monde qui l’entoure, dont fait surtout partie Carolina F., l’objet incontournable de son désir. Après l’Enfer de l’adaptation en terre étrangère, il espère trouver le Paradis sur l’île d’Ischia, où les romans, parfois, s’achèvent. Flottant entre réalisme et onirisme, le texte de Francis Catalano n’est pas sans rappeler les atmosphères felliniennes.

Extrait
(.) je désire Carolina F. mais ne peux la désirer nulle part sauf en cet espace lointain, tendu entre elle et moi, et qui rapetisse et s’allonge à l’image de l’univers vu par la physique quantique, au fil des minutes, des secondes, des nanosecondes, jusqu’au baiser sur sa bouche; l’ultime conquête; le dernier arc; jusqu’à l’éclatement des notions de course et de temps.

On achève parfois ses romans en Italie, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 2012

Francis CatalanoFrancis Catalano

Poète, romancier et traducteur littéraire, Francis Catalano est né à Montréal en 1961 d’un père italien (originaire de Benevento, région de Naples) et d’une mère montréalaise. Après avoir obtenu une maîtrise en études littéraires portant sur les Écrits fondateurs de la Nouvelle-France et oeuvré au sein du groupe de recherche universitaire « L’Indien imaginaire », le ministère des affaires étrangères d’Italie lui a octroyé en 1986 une bourse qui lui a permis d’aller étudier la littérature italienne à l’Université de Rome et d’établir des contacts avec plusieurs auteurs durant deux ans.
Outre le récit autobiographique On achève parfois ses romans en Italie (2012)qui relate son expérience alors qu’il était étudiant à Rome, Francis a publié plusieurs livres de poésie. Son premier recueil, Romamor (1999), marque le début d’un cycle des origines qu’il poursuit avec Index (2001) et M’atterres (2002, finaliste aux prix Félix-Antoine Savard et des Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire). Suivent Panoptikon (2005), Qu’une lueur des lieux (2010, lauréat du 27e Prix Québecor du Festival international de poésie de Trois-Rivières et finaliste au Prix du gouverneur général) et Au cœur des esquisses (2014).
Il participe également à plusieurs événements littéraires : lectures publiques au Festival international de la poésie à Trois-Rivières, au Marché francophone de la poésie à Montréal, au Festival international de poésie de Lima au Pérou, à Voix d’Amériques, au Métropolis bleu, à Romapoesia, etc. Afin de contribuer à la promotion de la poésie québécoise à l’étranger, il a donné des conférences à Turin, Bologne, Venise et Rome.
Pour la revue de création poétique Exit dont il est l’un des rédacteurs, Francis a préparé des numéros de littératures étrangères notamment sur la Catalogne, le Pérou et l’Italie. Avec sa traduction de Didascalie per la lettura di un giornale/ Instructions pour la lecture d’un journal du poète Valerio Magrelli (2005, Écrits des Forges/Phi), il s’est mérité le prix de traduction John Glassco décerné par l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada.
Photo:Mathieu Rivard

Alice Ronfard © Dominique MalaterreAlice Ronfard

Alice Ronfard met en scène des univers singuliers. Lauréate de plusieurs prix, entre autres, du Masque, en 1999, pour la mise en scène d’Yvonne, princesse de Bourgogne, de Witold Gombrowicz. Alice Ronfard obtient, en 1990, avec L’annonce faite à Marie, de Paul Claudel, le Prix de la meilleure mise en scène décerné par l’Association des critiques de théâtre. À l’Opéra de Montréal, elle met en scène Così fan tutte de Mozart.
Polyvalente, elle conçoit avec Danièle Lévesque l’exposition Femmes corps et âme au Musée de la civilisation à Québec, avec des textes d’Hélène Pedneault, pour laquelle elle remporte le Prix d’excellence de l’Association des musées canadiens en 1997.
Depuis quelques années, elle met en scène les jeunes auteurs de la scène montréalaise tel qu’Evelyne de la Chenelière et Mani Soleymanlou
Alice Ronfard enseigne régulièrement en interprétation, en scénographie et en production dans différentes écoles de théâtre.
Photo : Dominique Malaterre

Violette Chauveau 300dpiViolette Chauveau

Diplômée du Conservatoire d’Art dramatique de Montréal, Violette Chauveau a joué dans plus d’une soixantaine de pièces de théâtre, passant avec aisance du répertoire classique à celui de création, de la comédie au drame.

En autre, dans le rôle d’Albertine dans Le passé antérieur de Michel Tremblay à la Compagnie Jean Duceppe et celui d’Ève dans L’imposture d’Evelyne de la Chenelière au TNM. La serva amorosa, de Goldoniet Le traitement, de Martin Crimp, lui valent des nominations à titre de meilleure actrice de soutien au Gala des Masques. En 2011 elle remporte le Prix du public étudiant pour Médée et en 2012, le prix AQCT de la meilleure interprétation féminine pour son rôle dans Une vie pour deux d’Evelyne de la Chenelière, d’après Marie Cardinal, dans une mise en scène d’Alice Ronfard.

À la télévision, Violette Chauveau apparait dans de nombreuses émissions, telles queC.A., Mirador, La Galèreouencore 19-2. Son travail de comédienne maison dans Dieu Merci! lui vaut en 2008 une nomination aux prix Gémeaux, dans la catégorie Meilleure interprétation – humour.

Au grand écran, c’est dans plus d’une dizaine de films qu’on a pu la voir, entre autres dans Les 3 p’tits cochons, de Patrick Huard, L’âge des ténèbres, de Denys Arcand , Karaoké Dreams, de Jean Leloup , Laurence Anyways, de Xavier Dolanainsi que pour une quatrième collaboration avec Podzdans Miraculum.

Photo:Paul Antoine Taillefer

monette-dubeau-f couleur- credit J-F BérubéFélix Monette-Dubeau

Félix Monette-Dubeau est nouvellement diplômé de l’École nationale de théâtre (2009).Il a de plus fondé en 2007 le Théâtre LA45, une petite compagnie de théâtre de création pour laquelle il produit et met en scène plusieurs spectacles auxquels il participe également en tant qu’acteur, dont Phare Away et En conserve, de courtes pièces présentés par le Théâtre LA45 dans le cadre du Festival de théâtre de rue de Lachine (éditions 2009 et 2010). Passionné par l’enseignement et la direction d’acteur, il dirige depuis 2006 une troupe de théâtre parascolaire formée d’étudiants du Collège Jean-de-Brébeuf. À l’automne 2009, il a incarné Édouard Adulte dans la pièce jeune public Le voyage, écrite et mise en scène par Marie-Christine Lê-Huu et produite par le Théâtre de l’Avant-Pays.À l’Automne 2010, il est de la distribution de L’Opéra de quat ‘sous de Bertolt Brecht, une production du TNM, mise en scène par Robert Bellefeuille. En mars 2011, il interprète plusieurs rôles dans la création du Théâtre LA45, Programme double: théâtre viril et sportif, présentée à la salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier.Depuis 2013, il incarne le rôle d’Ali dans la pièce Un monde qui s’efface de Naomi Wallace, une production du Théâtre Bluff, en tournée québécoise. À la télévision, on a pu le voir dans un épisode des Boys et dans Les hauts et les bas de Sophie Paquin où il tient le rôle de Justin Delacroix.Au cinéma, nous le verrons à l’été 2014, dans le dernier long métrage d’Émile Gaudreault, Le vrai du faux.

Photo:J-F Bérubé

Détails

Date :
22 Mai. 2014
Heure :
19 h 00 - 20 h 15
Catégorie d’Évènement:

Organisateurs

Union des écrivaines et des écrivains québécois
BAnQ

Lieu

La Grande Bibliothèque
475, boulevard De Maisonneuve Est
Montréal, Quebec H2L 5C4 Canada
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