Présentée dans le cadre du Festival international de la littérature (FIL) 2015

L’axe central de cette installation est un meuble de chêne massif contenant 20 tiroirs servant à ranger les caractères typographiques de bois et de plomb utilisés en imprimerie jusqu’aux années 1960. Sous forme ludique, chacun des tiroirs représente une histoire en soi et dévoile des photos jumelées à divers artéfacts glanés lors de flâneries pédestres. Défiant l’usage, le spectateur devra ouvrir lui-même les tiroirs pour en découvrir le contenu. Un clin d’œil amusant à l’habituel Défense de toucher.

L’installation est complétée par une bibliothèque faite de boîtes de bois récupérées contenant un corpus de livres traitants de typographie, de son histoire et du traitement qui lui a été réservé par les photographes au fil du temps. Il s’agit d’un voyage dans l’imaginaire de l’écriture et de ses diverses déclinaisons. De la dactylo au premier Mac, les divers outils utilisés pour écrire tissent en quelque sorte la trame de la littérature. Cocteau ne disait-il pas que le plus grand chef-d’œuvre de la littérature n’est rien d’autre qu’un alphabet en désordre !

La minigalerie est ouverte du lundi au vendredi, de 9 h à midi et de 13 h à 17 h et lors des évènements  se déroulant à l’UNEQ.