Se faire du cinéma
(Source : L’Unique, journal de l’UNEQ, septembre 2013. Mise à jour : juillet 2015.)
Lorsque les producteurs de cinéma s’intéressent à votre œuvre, avec qui négocient-ils l’obtention des droits d’adaptation ? La réponse, comme toujours, se trouve dans votre contrat d’édition.
Formulation de la clause : l’auteur cède à l’éditeur, à titre exclusif et pour la durée du présent contrat, le droit d’adaptation audiovisuelle et cinématographique de son œuvre.
Mise en garde : attendez-vous à retrouver une telle clause dans votre contrat, surtout si l’éditeur travaille à partir de son contrat type. Avant de l’accepter, l’auteur doit toutefois examiner la clause sous le principe suivant : « Qui sera la meilleure personne pour négocier les droits d’adaptation de l’œuvre de l’auteu ? »
Démarche : deux possibilités. Supposons que l’éditeur n’a pas d’expérience en négociation de droits d’adaptation et que l’auteur connaît suffisamment le milieu du cinéma, où il a déjà des contacts. L’auteur pourra donc négocier seul, ou avec l’aide de son agent, la licence d’adaptation avec le producteur. Dans ce cas, l’auteur devrait conserver ses droits d’adaptation.
Si l’éditeur a fait ses preuves en matière de vente de droits d’adaptation et que l’écrivain préfère que l’éditeur les conserve afin de trouver un producteur intéressé et négocier en son nom, la clause est donc acceptée par l’auteur.
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