Patrimoine canadien : l’UNEQ accueille favorablement la nomination de Steven Guilbeault
Montréal, 20 novembre 2019 — L’UNEQ accueille favorablement la nomination de Steven Guilbeault à la tête du ministère du Patrimoine canadien.
Steven Guilbeault s’est fait connaître en tant que militant engagé ayant fait de l’environnement son principal cheval de bataille. Les écrivaines et les écrivains québécois espèrent vivement que le nouveau ministre défendra les enjeux culturels avec la passion qu’on lui a toujours connue et qu’il concrétisera rapidement les engagements pris par le Parti libéral du Canada durant la campagne électorale.
« Au moment où s’ouvre le Salon du livre de Montréal, rendez-vous internationalement reconnu, nous souhaitons la bienvenue au nouveau ministre du Patrimoine. Il nous paraît important de lui rappeler la fragilité de notre industrie, particulièrement celle des écrivaines et des écrivains, dont les revenus n’ont fait que baisser ces dernières années », déclare Suzanne Aubry, présidente de l’UNEQ.
La Loi sur le droit d’auteur, un dossier urgent
L’UNEQ souhaite attirer l’attention du ministre sur l’urgence de réformer la Loi sur le droit d’auteur qui, après plus d’une année de consultations, a donné lieu à deux rapports produits par deux comités parlementaires. Le statu quo n’est pas acceptable, surtout que la loi actuelle ne tient aucun compte de la révolution numérique.
Les recommandations des deux comités parlementaires s’opposent radicalement. L’UNEQ et de nombreuses autres organisations représentatives d’artistes ont à plusieurs reprises appelé le gouvernement à privilégier le rapport du Comité permanent du patrimoine canadien, qui reflète beaucoup mieux la situation des artistes et met davantage l’accent sur la véritable défense du droit d’auteur.
Au printemps dernier, l’UNEQ a d’ailleurs coordonné la campagne Une vie sans art, vraiment ?, qui exprimait les enjeux de la Loi sur le droit d’auteur dans la vie quotidienne de chaque citoyen : uneviesansart.ca.
« Au-delà de la réforme d’une loi, il s’agit d’articuler une vision politique pour l’avenir de la culture au Canada. Nous voulons une Loi sur le droit d’auteur qui protège les artistes et leurs œuvres, et non une Loi qui continue à ouvrir la porte à des utilisations gratuites des œuvres, privant ainsi les créateurs de revenus légitimes », insiste Laurent Dubois, directeur général de l’UNEQ.
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Un meilleur financement, promesse tenue ?
L’UNEQ demande également au nouveau gouvernement de concrétiser son engagement pris pendant la campagne électorale de continuer à développer son soutien aux différents acteurs de la chaîne du livre. Que ce soit à travers le Fonds du livre du Canada, le Conseil des arts du Canada, le Programme du droit de prêt public ou tout autre programme gouvernemental, le ministre devra faire en sorte que le milieu soit davantage écouté, soutenu et consolidé.
À propos de l’UNEQ
Depuis plus de 40 ans, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois regroupe des poètes, des romanciers, des auteurs dramatiques, des essayistes, des auteurs pour jeunes publics et des auteurs d’ouvrages scientifiques et pratiques. L’UNEQ, qui représente actuellement plus de 1 600 auteurs, travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise, au Québec, au Canada et à l’étranger, de même qu’à la défense des droits socioéconomiques des écrivains.
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Source : Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
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