Catherine Voyer-Léger remporte la bourse Jean-Pierre-Guay – Caisse de la Culture 2018
Montréal, 28 mai 2018 – L’écrivaine Catherine Voyer-Léger est la lauréate de la bourse d’écriture Jean-Pierre-Guay – Caisse de la Culture 2018. Cette bourse, dotée d’un montant de 3 000 $ offert par la Caisse de la Culture, est remise une fois l’an à un(e) membre de l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) pour un projet d’écriture en cours d’achèvement.
La bourse honore la mémoire de l’écrivain Jean-Pierre Guay (1946-2011), dont le travail à la présidence de l’UNEQ de 1982 à 1984 a marqué l’évolution des conditions socio-économiques des écrivains, notamment par un règlement important dans le dossier des droits de reprographie et par la création du Fonds de secours Yves-Thériault.
Le jury de la bourse d’écriture Jean-Pierre-Guay – Caisse de la Culture 2018 était formé de la romancière Julie Hétu, de la poète Chantal Neveu ainsi que de l’essayiste et communicateur scientifique Jean-Pierre Urbain. Le jury a étudié 21 dossiers de candidature avant de choisir, à l’unanimité, le projet de Catherine Voyer-Léger, un essai intitulé Ceci n’est pas un bébé. Pour en finir avec la métaphore de la création comme procréation.
« J’ai longtemps été dérangée par cette métaphore », écrit Catherine Voyer-Léger, « quand on me félicitait lors d’un lancement pour mon dernier ‘bébé’ », comme si la création littéraire était un accouchement. Pourquoi cette association avec l’intimité ? « C’est le gros désavantage des métaphores devenues des clichés : on les utilise sans les interroger, sans réfléchir à leur portée, comme des évidences. C’est à cette réflexion que mon essai invitera les lecteurs. »
Le jury a été impressionné par ce projet d’essai sur des enjeux à la fois littéraires, biographiques et sociaux. Le style de Catherine Voyer-Léger est « sensuel », « incarné », « lucide » et « sans complaisance », et sa rhétorique « convaincante », a noté le jury.
La remise de la bourse aura lieu le mercredi 13 juin 2018, à la Maison des écrivains, lors d’une soirée qui débutera à 18 h. Pour l’occasion, Catherine Voyer-Léger lira un extrait de son essai en chantier. Cette soirée sera ouverte à tous les écrivains, membres de l’UNEQ et non-membres — pour plus d’informations, cliquez ici.
À propos de Catherine Voyer-Léger
Le premier livre de Catherine Voyer-Léger, Détails et dédales (Hamac, 2013), regroupe des chroniques. Elle a ensuite fait publier l’essai sur la critique culturelle Métier critique (Septentrion, 2014). Ces deux premiers ouvrages ont été finalistes au Prix du livre d’Ottawa. Un nouveau recueil de chroniques, Désordre et désirs (Hamac, 2016, finaliste aux Prix du CALQ – Œuvre de l’année en Outaouais) a été suivi par le recueil de microrécits Prendre corps (La Peuplade, 2018). Catherine Voyer-Léger collabore à plusieurs périodiques culturels et à l’émission C’est fou (ICI Radio-Canada Première). Elle poursuit des études de troisième cycle en lettres françaises à l’Université d’Ottawa.
À propos de l’UNEQ
Créée en 1977, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois regroupe plus de 1 600 poètes, romanciers, auteurs dramatiques, essayistes, auteurs pour jeunes publics et auteurs d’ouvrages scientifiques et pratiques. L’UNEQ travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise, au Québec, au Canada et à l’étranger, de même qu’à la défense des droits socioéconomiques des écrivains.
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Source : Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
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