L’UNEQ renouvelle son conseil d’administration
Montréal, 5 décembre 2017 — L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), lors de son assemblée générale annuelle qui a eu lieu à Montréal le 2 décembre dernier, a renouvelé une partie de son conseil d’administration et dévoilé quelques priorités pour l’année 2018.
Mélissa Verreault, élue par acclamation à la vice-présidence de l’UNEQ, a succédé à André Roy (qui a été élu à neuf reprises au conseil d’administration depuis 1980). Mélissa Verreault, une écrivaine bien connue de Québec, occupait le poste de représentante des régions au conseil d’administration de l’UNEQ depuis décembre 2016. Sous sa gouverne, le Comité des régions de l’UNEQ a été redéfini afin d’être plus efficace et de rejoindre davantage nos membres à l’extérieur de Montréal.
Deux autres postes d’administrateurs étaient à pourvoir. Ont été élus Mélikah Abdelmoumen, écrivaine qui a notamment contribué à promouvoir la littérature québécoise en France et qui s’impliquait depuis quelques mois au Comité Égalité hommes-femmes de l’UNEQ, et Charles Prémont. Ce dernier a siégé au conseil d’administration en 2016-2017. Il s’est démarqué en organisant une initiative originale, la Journée Lire pour réussir, dont la première édition a eu lieu le 8 septembre dernier.
Suzanne Aubry, présidente de l’UNEQ, a présenté les dossiers importants pour l’année 2018 : la révision de la politique culturelle du gouvernement fédéral ; le plan d’action de la nouvelle politique culturelle québécoise que la ministre de la Culture, Marie Montpetit, présentera au printemps prochain ; la révision attendue de la loi fédérale sur le droit d’auteur ; et, au Québec, la révision des règlements de la Loi du livre.
« Tout en déplorant le jeu de chaises musicales qui nous a valu trois ministres de la Culture en autant d’années », a déclaré Suzanne Aubry à l’assemblée générale, « l’UNEQ souhaite vivement que la ministre, Marie Montpetit, soit à l’écoute du milieu culturel, qui réclame depuis des lustres une augmentation substantielle de l’investissement du gouvernement pour soutenir adéquatement les créateurs et les artistes. »
Suzanne Aubry a également souligné que, depuis quelques années, les relations avec l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) s’étaient grandement améliorées et que les deux associations avaient réussi à établir un dialogue constructif, mais il n’en reste pas moins que ces avancées (telles que le modèle de reddition de comptes et un lexique commun) ne sont pas traduites par une obligation des éditeurs de les mettre en œuvre. « Durant ma présidence, je déploierai tous mes efforts pour que ce modèle de reddition de compte devienne la norme dans l’industrie du livre. »
Laurent Dubois, directeur général de l’UNEQ depuis septembre dernier, a évoqué devant l’assemblée la relance de la Fondation Gabrielle-Roy (un organisme créé par l’UNEQ qui était inactif depuis plusieurs années) et le prochain plan stratégique de l’UNEQ, qui sera élaboré au début de 2018. « L’UNEQ, qui a d’importants chantiers devant elle, devra s’appuyer sur un plan stratégique opérationnel pour continuer son développement et être présente partout où la parole des écrivains doit se faire entendre », a déclaré Laurent Dubois.
Pour en savoir plus, consultez le plus récent mot de la présidente de l’UNEQ et notre Rapport d’activités 2016-2017.
À propos de l’UNEQ
Créée en 1977, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois regroupe plus de 1 600 poètes, romanciers, auteurs dramatiques, essayistes, auteurs pour jeunes publics et auteurs d’ouvrages scientifiques et pratiques. L’UNEQ travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise, au Québec, au Canada et à l’étranger, de même qu’à la défense des droits socioéconomiques des écrivains.
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Source : Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
Contact : Marie-Andrée Boivin, chargée de communications
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